Il y avait fort longtemps, au pays d'Aznard, vivait une famille. Elle était pauvre.
Dans cette famille naquit une petite fille, nommée Line. Elle était peureuse et à chaque fois qu'elle avait peur, elle pleurait. Un soir, la famille s'endormit.
Le lendemain matin, la fille se réveilla dans le cœur de la forêt. Elle pleurait car elle ne trouvait plus ses parents. Dans la journée, un renard surgit, la fille prit peur et cria: «HHHAAAA!!!!!!» Le renard lui sauta dans les bras pour la calmer et voulut enlever une barrette bleue dans ses cheveux. Ensuite, elle découvrit la barrette bleue magique mais ne voulut pas l'enlever. Quand le soleil fut presque couché, le petit animal, lui montra un chemin pour sortir de le forêt. Line eut un peu peur, sans espoir, suivit l'animal, puis ils traversèrent un pont en pierre, et ainsi trouvèrent un village. Il se prénommait : Salahat. Le sultan Malahat, qui se promenait pour contempler Salahat et admirer les étoiles, trouva la jeune fille de quatre ans et l'adopta. Huit ans s'écoulèrent, elle grandit mais vécut perturbée car elle ne savait pas ce qui c'était réellement passé. Alors, elle prit sa barrette et dit comme par hasard, ces mots: «Barrette, aide-moi!» Cette barrette lui porta conseil, lui disant: «Tes parents t'ont abandonnée, ils ne veulent plus de toi!» à ces mots la petite Line pleura. Son père, le sultan Malahat, qui l'avait entendue, rentra dans sa chambre et voulut la consoler. Ce sultan plein de bienveillance, avait pitié de sa fille adoptive qui lui avait demandé de passer le pont en pierre qui coupait Salahat et la forêt, de rentrer dans le bois et de l'aider à trouver le bon chemin qui menait à la maison de la pauvre fille abandonnée. C'est ce qu'ils firent, ils trouvèrent la maison de la fille âgé de 16 ans, toquèrent à la porte et entrèrent, les parents de la jeune fille les accueillirent. Les parents de Line était ravis de la revoir. Puis, sa mère lui expliqua que son père était mort de chagrin. Elle rajouta: «Si tu crois que nous, moi et ton père, t'avons abandonné, tu te trompes, ce n'est pas nous! C'est Mademoiselle Roha qui était jalouse de nous. Je pense qu'elle t'a déposée je ne sais où car elle a voulu rompre notre amour familial!»
Line ne crut pas un seul mot. Elle savait que ses parents l'avaient abandonnée. Elle ricana et puis se mit en colère. Elle dit alors:
«Pourquoi tu me mens? Tu m'as abandonnée! Quand on fait une erreur, on doit assumer ses responsabilités!»
Mais, son père, qui avait du cœur, la convainquit et lui dit :
«Viens ma fille, il se fait tard, rentrons !
-Père, je ne suis pas sûre de rentrer, lui dit-elle avec un ton angoissé.
-Ma fille ne dis pas de bêtises, et viens avec moi, nous rentrons.
-Non !!
-Que veux-tu? Si tu veux, je t'accorde une nuit ici et demain nous rentrerons ensemble.»
C'est ce qu'ils firent. La nuit tomba. Comme il se faisait tard, Line alla se coucher mais elle ne s'endormit pas car elle ne pensait qu'à sa mère. Un matin d'hiver, quand la neige fut tombée, elle pensa à ce qu'avait dit sa mère. Elle prit sa barrette et dit ces mot:
«Barrette, aide-moi!»
La Barrette commença à lui parler :
«Que veux-tu, jeune fille?
-J'ai besoin que tu m'aides, répondit Line.
-Je veux que tu me dises si ma mère a menti, lui dit la malheureuse.
-Oui, ta mère a menti, elle t'as abandonnée dans la forêt, lui dit-elle.
-Pourquoi ont-ils pris cette décision?
-Tes parents étaient pauvres, ils manquaient d'argent et ils mourraient de faim, voilà la raison.
-Pourquoi ont-ils été ravis de me revoir, la questionna Line avec curiosité.
-Je l'ignore ! Je pense que ta mère ne voulait pas dire la vérité devant le sultan, mon maître, de peur d'être exécutée, renchérit-elle.
-Elle m'a menti, et n'a fait que mentir à mon père, elle doit être exécutée!
-Oui, elle mérite d'être anéantie.»
Le sultan, en apprenant la nouvelle, ordonna à des gardes de chercher la mère de Line. Quand celle-ci arriva, le sultan s'était préparé à tuer cette femme. Il y avait des marches, une estrade, puis enfin un pilier et un coussin par dessus. La femme ne put comprendre pourquoi elle allait mourir. A peine posa-t-elle sa tête sur le coussin, qu'une lame descendit au niveau du cou. A ce moment précis, le petit renard blanc arriva à la vitesse de l'éclair. Dès que Line vit le renard, elle prit peur et cria de toute ses forces, à se casser la voix. Le sultan, qui avait entendu la voix de sa fille, arrêta son mouvement. Le renard, qui était muet, sauta sur le sultan et fit tomber l'arme. Le sultan s'énerva et reprit l'arme mais Line, qui avait comprit ce que le renard voulait faire, dit au sultan:
«Père, arrête! Ce renard m'a sauvé la vie en me montrant le chemin pour venir à Aznard, cria-t-elle.
-En es-tu sûre?
-Oui écoute, je ne veux plus tuer ma vraie mère, répondit la jeune fille de seize ans.
-Mais d'ailleurs, cette barrette ne te ment-elle pas?»
Line hésita et se rappela que le renard voulait enlever la barrette. Mais, à ce moment, mademoiselle Roha, qui était jalouse, avait brûlé la maison de la mère de la jeune fille. La mère, qui avait remercié le renard blanc, rentra chez elle. Quand elle découvrit sa maison, elle courut au château et prévint le sultan de l'incident.
Pendant ce temps, l'adolescente de seize ans prit son courage à deux mains, prit la barrette, l'étala par terre, l'écrasa... Dans la salle du trône, le sultan prit la décision d'héberger la femme et que Line soit enfin fière de son père.
Mademoiselle Roha qui s'était assez vengée, arrêta de faire des bêtises. Le sultan, Line et sa mère vécurent heureux jusqu'à la fin des temps.
Maëlle et Maeva
