Les Deux Amies et les esclaves

    Le soleil se leva, Shéhérazade commença son histoire :

    Il était une fois, sur l'île des Cloches, un méchant vizir qui habitait dans un immense palais. Ce vizir faisait travailler 100 esclaves. Sur cette l’île, il y avait aussi une princesse qui s’appelait Aïcha : elle était la plus belle fille du pays, elle avait des cheveux longs ondulés, des yeux vert clair. Aïcha n'aimait pas le vizir car il faisait du mal aux personnes. Elle savait que ce vizir avait 100 esclaves qui travaillaient pour lui et elle voulut les sauver. Un soir, Aïcha rentra dans le palais du vizir en secret et dit aux esclaves «Venez avec moi, partons d'ici !». Mais les esclaves répondirent «Non, nous ne pouvons pas partir, le vizir va nous tuer si nous partons!. » Aïcha s'en alla, déçue, laissant les esclaves sous le contrôle du méchant vizir. Elle marcha longuement, après être passée près de la mosquée, la princesse trébucha sur une pierre et perdit l'équilibre. Soudain, la route s'écarta et un escalier apparut devant elle. Aïcha descendit l'escalier et se retrouva dans une sorte de grotte souterraine éclairée par des chandelles. Elle regarda autour d'elle et vit un sifflet lumineux par terre avec des olives. Elle les ramassa : le sifflet était très beau et les olives très appétissantes. Ravie, elle fit demi tour pour rentrer chez elle, mais elle remarqua que l'escalier montant sur terre avait disparu et que la route s'était refermée. Aïcha, découragée s'assit par terre, le temps passa et la princesse commença à avoir faim, elle se souvint alors des olives et les mangea une par une. La princesse commença à avoir les paupières qui se faisaient lourdes. Durant son sommeil, Aïcha rêva qu'elle était chez elle, au chaud. Quand elle se réveilla, la princesse se trouvait dans son lit ! Les olives étaient magiques, elles permettaient aux personnes de se téléporter dans les lieux dont elles rêvaient pendant leur sommeil. Le lendemain Aïcha raconta à son amie Malika ce qui s'était passé. Malika était très pauvre, ce qui rendait très triste la princesse qui donna le sifflet pour qu'elle puisse le vendre et faire un peu d'argent. Le lendemain, les deux amies allèrent au marché pour vendre le sifflet : Aïcha siffla et dit « Venez ! Achetez le joli sifflet !. » Soudain, tout le monde s'approcha d'elle et demanda à acheter le sifflet. Aïcha n'en crut pas à ses yeux. Elle se dit que quelque chose était bizarre. Elle siffla de nouveau puis dit « Tournez en rond ! » et là, tout le monde se mit à tourner en rond. Malika et Aïcha comprirent alors que le sifflet était ...

    Shéhérazade regarde Shariar qui termina sa phrase : « magique ! ». Shéhérazade reprit son histoire :

    Elles décidèrent alors de ne pas vendre cet objet magique mais d'en faire un bon usage. Une idée vint à Aïcha : elle décida de retourner au palais du vizir avec le sifflet pour sauver les esclaves. Elle se mit alors en route pour le palais du vizir avec Malika. Arrivées là-bas elle siffla puis dit aux esclaves : «Venez avec moi». Les esclaves répondirent tous ensemble comme hypnotisés «Oui !!! » mais les gardiens du vizir empêchèrent les esclaves de partir, la princesse siffla de nouveau puis dit aux gardiens de ne plus bouger, ils s’immobilisèrent. Puis Aïcha alla dans la chambre du vizir, siffla son sifflet puis dit au vizir : « Va au donjon ! » et le vizir partit au donjon. Les esclaves, enfin libres, enfermèrent le méchant vizir dans le donjon. Aïcha et Malika devinrent des héroïnes pour les esclaves qui fêtent encore aujourd'hui le jour où ils ont été sauvés par ses jeunes filles.

    Shariar regarda Shéhérazade et lui dit « Et le vizir ? Que lui est-il arrivé ? » Shéhérazade pensive, répondit : « J'ai entendu dire que le vizir avait trouvé une merveilleuse lampe magique habitée par un génie exauçant 3 vœux, son premier vœu de vizir était de demander de sortir du donjon, le second vœu était de ne plus être pauvre et son dernier vœu était d'être aimé par tout le monde. » Enfin le vizir comprit que la richesse et la méchanceté n'apportaient pas le bonheur. Il passa toute sa vie heureux.

 

      Yakub, Nicolas et Sabri